Mes dernières lectures #7
Qui dit vacances scolaires, dit, en règle générale, départ des loulous chez
leurs grands-parents... mais aussi longues soirées lecture. Je lis aussi quand les enfants sont là, bien sûr, mais quand ils s’absentent, c’est pire : je ne
me pose même plus la question de savoir si je vais regarder la télé ou lire, le
choix s'impose de lui-même.
Je me suis bien régalée de 3 romans policiers de qualité ces
dernières semaines mais j’ai aussi fait face à ma première déception de 2016 : il
fallait attendre le mois de décembre pour que ça arrive, il faut croire.
"Viscères" de Mo Hayder
La couverture met tout de suite l’éventuel lecteur dans
l’ambiance. J’en ai vu une autre, un peu plus raccord avec le texte mais
tout aussi appétissante : celle de viscères accrochés dans les arbres. Car
c’est de cela dont il s’agit, dans le fond. On traque un tueur en série, adepte des
mises à l’air de viscères, le tout sur fond de séquestration, de cambriolage
et de secret industriel :
"Et si votre pire cauchemar recommençait ? Il y a quinze ans, deux amoureux ont été retrouvés sauvagement éviscérés dans le bois attenant à la maison de campagne des Anchor-Ferrers. Le principal suspect, qui a avoué les crimes, est depuis sous les verrous. Mais aujourd'hui, alors que Oliver, Matilda et leur fille, Lucia, n'ont pas oublié cette découverte macabre, l'histoire se répète, plongeant la famille dans la terreur."
Voici une histoire terrifiante, bourrée de suspense,
notamment à partir de la deuxième moitié du bouquin où intervient un
rebondissement absolument glaçant. Le dénouement est lui aussi totalement
imprévisible et vraiment étonnant et prouve, s'il en était besoin, qu'il ne faut jamais se fier aux apparences.
J’ai finalement bien aimé ce bouquin, même si je le trouvais un peu plan-plan au départ. Le récit s’autorise parfois à tomber dans la fantaisie et l’invraisemblable mais cela reste tout de même tout à fait acceptable.
J’ai finalement bien aimé ce bouquin, même si je le trouvais un peu plan-plan au départ. Le récit s’autorise parfois à tomber dans la fantaisie et l’invraisemblable mais cela reste tout de même tout à fait acceptable.
Si vous avez le cœur bien accroché, ce livre vous plaira
sûrement car c’est une belle surprise pour les amateurs de romans policiers, le « canevas » de l’intrigue étant ici tout à fait particulier.
"Black coffee" de Sophie Loubière
Avant de l’ouvrir, j’avais déjà lu beaucoup de bien de ce
livre. Je n’ai donc pas hésité longtemps avant de l’emprunter à la
bibliothèque. Je n’ai aucuns regrets d’ailleurs, j’ai même hâte de lire à
l’occasion le tome 2 : White coffee.
"Juillet 1966. Dans la petite ville perdue de Narcissa, Oklahoma, une maison isolée en bordure de la mythique route 66 est la cible d’un tueur sanguinaire. Une femme enceinte et une fillette sont assassinées, une mère et son fils Desmond grièvement blessés. Le jeune garçon va grandir à l’ombre de ce dossier jamais élucidé par la police, hanté par la figure du tueur, sous le regard d’une mère psychologiquement détruite et à des milliers de kilomètres d’un père absent le jour du drame, et qui n’a eu de cesse de raviver la culpabilité de son fils. Si seulement tu n’avais pas attaché le chien…
2011. Devenu journaliste puis professeur de criminologie à l’université, Desmond G. Blur décide de quitter Chicago pour s’installer en Arizona dans la maison de son père décédé. Une ultime tentative du fils pour se rapprocher de son père et s'en faire pardonner, sans savoir que celui-ci, d’outre-tombe, l’a peut-être mis sur la voie de la réconciliation avec leur passé. Car l’arrivée dans le secteur d’une femme vient bientôt réveiller les démons passés de Desmond..."
Si vous êtes fan de la légende de la Route 66 et du mode de vie américain, ce livre ne peut
que vous plaire. J’avais beaucoup aimé Cars, moi, alors... :-)
En effet, voilà un roman policier construit comme un road trip, qui m’a permis d’en apprendre pas mal sur la mythique Route 66 et les villes qu’elle traverse. Mais, auparavant et à l’origine du livre, il y a cette tuerie insoutenable, ces meurtres incompréhensibles et inexpliqués dont la violence vous glace le sang et vous laisse pantois. Et la route s’avère d’emblée très longue là aussi pour retrouver la trace du tueur, qu’il faudra avant tout identifier.
En effet, voilà un roman policier construit comme un road trip, qui m’a permis d’en apprendre pas mal sur la mythique Route 66 et les villes qu’elle traverse. Mais, auparavant et à l’origine du livre, il y a cette tuerie insoutenable, ces meurtres incompréhensibles et inexpliqués dont la violence vous glace le sang et vous laisse pantois. Et la route s’avère d’emblée très longue là aussi pour retrouver la trace du tueur, qu’il faudra avant tout identifier.
Ce roman policier mêle habilement aventure, suspense et
romance. Une belle réussite, qui se lit très facilement grâce à de courts
chapitres et un style moderne et fluide.
"Mourir sur Seine" de Michel Bussi
Voilà un roman policier de Michel Bussi que j’ai découvert
par hasard à la bibliothèque : même s’il est moins connu que ses autres
ouvrages, je n’ai pas hésité un instant à l’emprunter, connaissant mon goût
prononcé pour son style… et, comme cela était fort prévisible, je ne l’ai
vraiment pas regretté. Au contraire, j’ai même eu du mal à le lâcher.
"Un meurtre... Huit millions de témoins. Sixième jour de d'Armada 2008. Un marin est retrouvé poignardé au beau milieu des quais de Rouen !
Quel tueur invisible a pu commettre ce crime impossible ?
Quel étrange pacte semble lier des matelots du monde entier ?
De quels trésors enfouis dans les méandres de la Seine sont-ils à la recherche ?
Quel scandale dissimulent les autorités ?
Une implacable machination... qui prend en otage huit millions de touristes."
J’ai littéralement dévoré ce bouquin, qui se lit comme on regarderait une série policière à la télé
et qui m’a surtout donnée une furieuse envie d’aller visiter Rouen, à
l’occasion d'une prochaine Armada. Car c’est dans ce contexte que se passe l’action, avec
en toile de fond, une histoire de pirates et des meurtres aussi
incompréhensibles que mal venus en pleine euphorie commerciale de l’Armada.
Comme d’habitude, sans se perdre dans les détails, Michel
Bussi sait donner de l’épaisseur à ses personnages, sans en dire trop pour laisser le lecteur chercher le meurtrier et pouvoir le mener à l’occasion sur
de fausses pistes. Et, comme bien souvent avec Michel Bussi, là encore, la
solution de l’énigme nous crève les yeux depuis le début et finit par apparaître,
magistrale de simplicité et d’évidence, à la fin du livre. On se dit qu’une
fois encore, Michel Bussi nous a bien emmené en bateau – c’est le cas de le
dire !
Voilà un roman que j’ai beaucoup aimé, c'était prévisible, vous me direz, moins que
Nymphéas noirs toutefois mais davantage qu’Un avion sans elle. Ce livre m’a surtout beaucoup dépaysé, pourtant Rouen n’est
pas si éloignée de chez moi... Il faut dire que l’auteur fait une intéressante présentation touristique
de cette ville, allant même jusqu’à parler de ses points faibles (la séparation
historique entre la Rive Droite et la Rive Gauche) mais surtout son point fort,
la Seine, à laquelle Michel Bussi semble parfois vouer une véritable
fascination.
Encore un Bussi que je vous conseille donc les yeux fermés !
Encore un Bussi que je vous conseille donc les yeux fermés !
"Les petits vieux d'Helsinki mènent l'enquête" de Minna Lindgren
Je m’attendais à un roman policier un peu barré,
complètement farfelu comme cela était noté sur le quatrième de couverture :
je n’ai pas été déçue. Voilà un roman que je ne qualifierais pas de
policier : non, il s’agit là d’une peinture redoutable, impitoyable et
acerbe de la vie des personnages âgées en maison de retraite.
"Des nonagénaires déchainés font grincer les dents du personnel de leur maison de retraite... En plein coeur d'Helsinki, venez découvrir la résidence du Bois du Couchant... D'apparence charmante, il ne fait en réalité pas si bon finir ses jours dans cette maison de retraite où le drame ne cesse de frapper. Olavi, l'ancien combattant, est convaincu que son infirmier a abusé de lui sous la douche ; son ami Reino, prote et grand séducteur, se voit confiné au service de démence lorsqu'il dénonce le scandale en pleine partie de cartes ; et Tero, le jeune cuistot, est retrouvé pendu. Pour Sirii et Irma, il n'y a aucun doute : quelque chose de louche se profile au sein de l'administration de la résidence. C'est alors que les deux amies se décident à enquêter, épaulées par un chauffeur de taxi Hells Angels qui connaissait bien Tero."
L’action se passe en Finlande – d’ailleurs la multiplication
des lieux et mots finlandais m’a posé un sacré problème au fil de ma
lecture : ça se lit difficilement pour une personne de langue française et ça finit par lasser, d’autant plus que parfois, il n’y a pas beaucoup de
précisions sur ce à quoi correspond le mot.
Je l’avoue, j’ai eu du mal à terminer ce bouquin et j’étais bien contente de le refermer définitivement hier soir. Malgré les critiques positives, je n’ai rien trouvé de désopilant dans ce bouquin, très probablement parce que je trouve l’histoire complètement invraisemblable et que je suis hermétique à ce genre de récit farfelu. Je n’ai en effet pas accroché du tout à ces histoires de petites vieilles qui passent leur vie dans les tramways, qui donnent leur droit de tutelle à de parfaits inconnus et qui se marient à 90 ans passés.
Par contre, j’ai trouvé que le comportement des héritiers, qui laissent leurs aînés croupir dans une maison de retraite pendant qu’ils font le tour du monde avec l’argent de l’héritage puis se disputent les derniers objets de leur maison une fois leurs proches morts ou presque était assez réaliste et universelle : j’ai connu quelques exemples du genre dans mon entourage, il faut dire. De même, le personnel de la maison de retraite du Bois du Couchant n’est pas si caricatural que ça….
Reste quelques scènes qui m’ont fait sourire, notamment la description des scènes d’enterrements, plutôt comiques, que la fidélité des détails permet amplement de visualiser.
Ce roman est le premier tome d’une trilogie… que je ne lirai pas, vous l’avez compris.
Je l’avoue, j’ai eu du mal à terminer ce bouquin et j’étais bien contente de le refermer définitivement hier soir. Malgré les critiques positives, je n’ai rien trouvé de désopilant dans ce bouquin, très probablement parce que je trouve l’histoire complètement invraisemblable et que je suis hermétique à ce genre de récit farfelu. Je n’ai en effet pas accroché du tout à ces histoires de petites vieilles qui passent leur vie dans les tramways, qui donnent leur droit de tutelle à de parfaits inconnus et qui se marient à 90 ans passés.
Par contre, j’ai trouvé que le comportement des héritiers, qui laissent leurs aînés croupir dans une maison de retraite pendant qu’ils font le tour du monde avec l’argent de l’héritage puis se disputent les derniers objets de leur maison une fois leurs proches morts ou presque était assez réaliste et universelle : j’ai connu quelques exemples du genre dans mon entourage, il faut dire. De même, le personnel de la maison de retraite du Bois du Couchant n’est pas si caricatural que ça….
Reste quelques scènes qui m’ont fait sourire, notamment la description des scènes d’enterrements, plutôt comiques, que la fidélité des détails permet amplement de visualiser.
Ce roman est le premier tome d’une trilogie… que je ne lirai pas, vous l’avez compris.
Comme d'habitude, si vous avez des livres à me conseiller, je suis preneuse de vos suggestions en commentaire...
Bonjour
RépondreSupprimerJ'ai lu tous les Mo Hayder. elle a un style bien à elle que j'aime beaucoup!
C'est très particulier comme style mais très fluide, c'est agréable à lire.
Supprimerje cherche toujours des idées lectures, je suis servie ! merci :)
RépondreSupprimerJe publie régulièrement mes avis (par fournée de 4 en général) : tu trouveras donc quelques idées !
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