Vacances, je vous hais !

A la lecture de mon titre, vous allez vous demander si je vais bien psychologiquement... surtout si vous avez lu ce billet-ci, où je suis harcelée par un gommage.

Alors, je vous rassure, je vais très bien, ma santé mentale aussi (enfin je crois). Aucun rhume à l'horizon, je suis en forme et bien reposée.

Trop à mon goût, d'ailleurs.

Hé oui, vous avez deviné, les enfants sont partis chez leurs grands-parents : la solution toute trouvée pour les vacances scolaires. 

Car, à chaque période de congés, c'est la même rengaine : il faut s’organiser plusieurs semaines à l’avance pour savoir ce que les enfants vont devenir. Je mesure ma chance au passage car, pour certains parents, j'imagine que cela doit tourner au casse-tête et que l'approche des vacances doit même leur occasionner un véritable stress.

Car que faire de tes loulous quand tu bosses ? (hé oui, François, il y a encore des gens qui ont un job en France, incroyable !) : les inscrire au centre de loisirs ? les emmener en villégiature chez les grands-parents ou chez quelqu'un d'autre de la famille? leur proposer un stage à la mine ? ou la solution extrême et radicale : poser des jours de congé ?

Le choix reste malgré tout assez limité et la dernière solution n'est pas possible à privilégier à chaque fois. Parce qu'en bons parents indignes que nous sommes, le total cumulé de nos jours de congés dans une année ne fait pas le poids face à celui des vacances scolaires. Et puis figurez-vous que nous avons en plus l’habitude de prendre des vacances en même temps, Papa est occupé et moi, en plein mois d’août, histoire de passer un peu de temps tous ensemble et de partir à la mer : quelle curieuse idée…

Pourtant, même si notre organisation familiale est rodée désormais, je dois vous avouer que je ne vois pas toujours arriver les vacances scolaires avec sérénité. Car malheureusement « vacances scolaires » riment bien souvent pour moi avec « séparation », puisque Papa est occupé et moi continuons à travailler. Je crois que c’est ce qui me gonfle le plus : être séparée de mes loulous, partis chez leurs grands-parents, puisque je ne peux pas les garder.

Maintenant, vous comprenez mon titre.

C’est ce qui s’est passé en juillet dernier. 4 semaines. C’est long. Tellement long que je n’ai même pas eu le cœur de me dire : « Bon, les enfants sont partis, ils s’amusent, ils sont heureux, profites-en pour prendre un peu de bon temps pour toi ». Même pas.

En plus Papa est occupé n’était pas souvent là, alors je me suis retrouvée comme une âme en peine le soir après le boulot, à regarder Un dîner presque parfait. D'ailleurs, c’est un signe chez moi : si je peux te faire le résumé des repas de la semaine d’Un dîner presque parfait, te dire qui a putassé sur qui et qui a préparé quoi, c’est que les loulous ne sont pas à la maison.

Si, en plus, je te résume 100 % mag, c’est que je n’ai vraiment rien eu à foutre de ma soirée.

Car, avec les loulous, je ne regarde pas la télévision à cette heure-là : c'est le coup de feu à 18h ! Le temps est compté quasiment à la seconde près pour gérer, je cite dans le désordre : le repas du soir et celui du lendemain midi, la lessive, les bains, les vêtements à préparer pour le lendemain, parfois l’administratif. 

Mais, en juillet, j’étais à la maison, je me traînais car j’étais complétement chamboulée dans mes habitudes. Je n’avais que moi à penser : ça ne m’arrive pas souvent.

Enfin si : en ce moment.


Je me sens un peu comme ce chameau le soir en rentrant : en plein désert...

Commentaires

  1. Hé hé, moi aussi j'ai regardé "un dîner presque parfait" hier. Ça ne m'était pas arrivé depuis le printemps 2011 ... ;)

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  2. Oui! Ça ne m'a pas donné envie de me jeter sur le frigo, je ne suis plus enceinte! ;) Mais j'ai aussi réalisé à quel point cela ne me manque pas finalement...

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  3. Bonsoir , je découvre votre blog et comme je vous comprend , mon loulou n'est pas encore à l'école et moi c'est les vacances de la nounou que j'appréhende à chaque fois lol et là je me fais opérer début décembre mon conjoint bosse du coup grosse angoisse mais on est des supers mamans

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    1. Ah les vacances de la nounou, j'ai connu ça aussi : gros stress en perspective !

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  4. dur dur
    on aimerait qu il soit "moins" là des fois, et quand ils ne sont pas là, on se sent seules! c est compliqué la vie de maman...

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