La fin d’une époque
Aujourd’hui, ma fille passe son dernier jour chez sa nounou
(pardon, son assistante maternelle). Je ne suis ni triste, ni heureuse :
pour moi, c’est la fin d’une époque et d’un passage obligé pour nous, parents
indignes qui travaillons.
N’allez pas croire que je garde un mauvais souvenir de cette
période ou que nos relations avec la nounou n’étaient pas bonnes, pas du tout.
Disons que je suis mitigée.
D’un côté, je suis heureuse que ma fille entre à l’école au
mois de septembre prochain : le temps des grands apprentissages est arrivé
et je pense que ma fille est prête à les acquérir. Son cartable ne la quitte
pas dans la maison (jusqu’aux toilettes, c’est vous dire), elle sait déjà
reconnaître les couleurs et aime dessiner. Nul doute qu’elle fera une très
jolie écolière - oui, parce que pour ne
rien gâcher, ma fille est jolie, comme elle le dit elle-même – normal, elle ressemble à
sa mère ;-).
D’un autre côté, la fin de contrat avec la nounou (désolée,
assistante maternelle, c’est un mot trop impersonnel pour désigner la nounou de
ma fille) marque aussi la fin d’une période maternelle, au sens premier du
terme. Ma fille n'est définitivement plus un bébé. Le côté familial et rassurant de ce mode de garde
pour ma fille n’existera plus à l’école (surtout quand je pense au dragon qu’elle
risque de se farcir en tant que maîtresse, j’y reviendrais certainement dans un
prochain billet) : j’espère que cela ne lui manquera pas trop et qu’elle saura
s’adapter. Elle a
créé des liens affectifs avec chacun des membres de la famille de sa nounou et je sais qu’ils lui
manqueront.
Et puis cette fin de contrat marque aussi pour moi la fin de
la période de garde de mes enfants puisque tous deux seront scolarisés à la rentrée. C’est
donc la fin d’une époque, qui a duré 5 ans et demi en tout et nous a fait
recourir à 4 assistantes maternelles différentes, au gré des grossesses et des
déménagements de chacune. J’ai eu des affinités avec certaines, un peu moins
voire pas du tout avec d’autres mais globalement tout s’est bien passé, même si
quelque part je suis un peu soulagée d’en finir, surtout quand on pense au côté
administratif et au temps nécessaire pour trouver THE nounou.
Nous avons eu recours à ce mode de garde, à la fois par
choix et par nécessité. Par choix puisque nous souhaitions que nos enfants,
surtout au cours de leurs premiers mois, évoluent dans une structure réduite
et familiale afin de leur permettre de bénéficier de la plus grande attention possible et
des meilleurs soins.
Par nécessité aussi puisque, malgré la présence et la construction de nouvelles crèches, les places sont toujours aussi chères. Dans certaines crèches, il faut même être issu d’une famille bourgeoise (« Vous comprenez, vous n’êtes pas Mme de ! »). J’avoue que tout est de ma faute, j’aurais dû penser à inscrire mes enfants sur liste d’attente à la Mairie vers 12 ans, lorsque mes premières règles sont arrivées, afin de bien assurer le coup.
Par nécessité aussi puisque, malgré la présence et la construction de nouvelles crèches, les places sont toujours aussi chères. Dans certaines crèches, il faut même être issu d’une famille bourgeoise (« Vous comprenez, vous n’êtes pas Mme de ! »). J’avoue que tout est de ma faute, j’aurais dû penser à inscrire mes enfants sur liste d’attente à la Mairie vers 12 ans, lorsque mes premières règles sont arrivées, afin de bien assurer le coup.
Je ne pense pas que nous ayons à recourir de nouveau à l’avenir à une
assistante maternelle car mon utérus est officiellement en
retraite (décision prise conjointement en accord avec moi-même). Donc, ce soir, c’est fini et un nouveau cycle peut commencer…
euh c'est quoi cette histoire de place en crèche réservée aux Mmes "de"???
RépondreSupprimerC'est ce qui a été répondu à l'une de mes amies lorsqu'elle a voulu inscrire son fils dans une crèche de ma ville :-(
SupprimerLa mienne aussi entre à l'école en septembre, mais elle continuera à aller chez sa nounou en périscolaire! Puis après, la place de #2 est déjà réservée chez cette même nounou donc tu l'auras compris, ce n'est pas demain que je lui dirai adieu (et heureusement lol, je pense que ce moment sera traumatisant pour tout le monde!)
RépondreSupprimerJ'aurais aimé pouvoir garder la même nounou pour les deux mais c'était impossible :-(
SupprimerCe moment n'est pas pour demain. Paquet n'a que 16 mois et j'espère que Nounou sera l'assistante maternelle du Deuz (pas encore en cours de fabrication!)
RépondreSupprimerJe te le souhaite !
Supprimerla crèche je n'ai jamais réussi à avoir une place pour mes deux derniers !
RépondreSupprimercomme tu dis on aurait dû les inscrire à nos premières règles rooooh !
une nouvelle étape à franchir pour ta fille : la maternelle !!!
On va se serrer les coudes ;-)
SupprimerComme tu dis, c'est une étape franchie. J'avoue que moi j'ai toujours une petite pointe de nostalgie dans ces cas-là!
RépondreSupprimerC'est la fin d'une époque ! ;-)
Supprimerc'est toujours plus ou moins compliqué les crèches... bon tu me diras trouver LA nounou c'est dur aussi, mais bon!
RépondreSupprimerMon gnôme rentre aussi en maternelle en septembre, ça sent les posts sur les instit dès la rentrée! lol
Oui, je crois que nous allons avoir quelques billets sur le sujet !
SupprimerAh les crèches, ou le graal inaccessible..
RépondreSupprimerIci j'ai eu la chance de dégoter LA nounou parfaite, celle dont je rêvais sans y croire, et en plus réputée pour être une des meilleure de ma ville (dixit une nana de la PMI).
Tant est si bien que nous l'avons gardée pendant 2 ans après l'entrée en école de Petite Demoiselle, pour les mercredis.
Tu as eu de la chance !
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