Mes dernières lectures #6

Deux Bussi lus ce mois-ci, c'est une véritable cure ! Et ce n'est pas fini : j'en ai encore trois autres qui m'attendent dans ma pile !

Je me régale et je le claironne à tout le monde dans mon entourage familial - j'ai d'ailleurs converti ma mère à mon addiction car elle a adoré son dernier roman - même si certains ouvrages me plaisent tout de même davantage que d'autres, je l'avoue.

A l'honneur également dans ce billet, un roman qui me faisait de l’œil depuis un moment et sur lequel j'ai enfin réussi à mettre la main et puis une petite déception, aussi....





"Un avion sans elle" de Michel Bussi


Voilà encore un livre que j'ai couru emprunter à la bibliothèque du coin quand j'ai vu qu'il était disponible en rayon ! C'est incroyable les kilomètres que je suis capable de parcourir pour un bouquin.

Ce livre démarre un peu comme une fable moderne et on se laisse couler dans le récit avec délice. Lisez le résumé, vous allez comprendre :
"Lyse-Rose ou Émilie? Quelle est l'identité de l'unique rescapé d'un crash d'avion, un bébé de trois mois? Deux familles, l'une riche, l'autre pas, se déchirent pour que leur soit reconnue la paternité de celle que les médias ont baptisée Libellule. Dix- huit ans plus tard, un détective privé prétend avoir découvert le fin mot de l'affaire, avant d'être assassiné, laissant derrière lui un cahier contenant tous les détails de son enquête."
Chacun des personnages se dévoile petit à petit au fil de l'enquête avec, tout au long du récit, ce fameux cahier du détective dont on dévore tous les secrets. On penche pour une solution, puis une autre et puis le final arrive et nous tombe dessus comme une évidence. Je n'ai pas d'ailleurs pu m'empêcher de me dire : "Ben oui, il fallait y penser".

Voilà une histoire qui vire au road trip parfois et que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire, d'autant plus que l'action se situe dans des endroits qui me sont familiers. Ce n'est pas mon roman policier préféré de Michel Bussi mais il vaut la peine.



Le secret du mari de Liane Moriarty


C'est bien simple, si comme moi tu as dévoré les premières saisons de Desperate Housewives quand la série a débarqué en France - quand je pense que l'on avait encore Canal + à l'époque, on payait l'abonnement presque uniquement pour pouvoir suivre cette série, cela me semble remonter à une éternité ! - ce roman ne peut que te plaire. Le ton du récit, les personnages, les lieux et l'action m'ont instantanément replongés dans l'ambiance de la série : en effet, dans cette ville australienne, tout le monde a ses petits secrets et cultive ses mensonges, pas toujours avouables...
"Jamais Cécilia n'aurait dû lire cette lettre trouvée par hasard dans le grenier. Sur l'enveloppe jaunie, quelques mots de la main de son mari : « À n'ouvrir qu'après ma mort ». La curiosité est trop forte, elle l'ouvre et le temps s'arrête... À la fois folle de colère et dévastée par ce qu'elle vient d'apprendre, Cécilia ne sait que faire : si elle se tait, la vérité va la ronger, si elle parle, ceux qu'elle aime souffriront."
L'histoire n'est pas compliquée mais très bien tissée, c'est vraiment le mot adéquat car ce sont les destins de plusieurs personnages qui vont se trouver mêlés ici, le tout assaisonné d'une pointe d'humour, notamment dans la description des personnages et de leurs habitudes. Ici, finalement, tout se rapporte au destin, aux choix que l'on fait, parfois involontairement mais qui ont toujours leur importance, même insoupçonnée. On se rend compte que des choix aussi anodins qu'une rue que l'on choisit d'emprunter plutôt qu'une autre parfois peuvent avoir des conséquences irréversibles sur nos vies.

Au-delà du récit, c'est une histoire qui m'a beaucoup fait réfléchir, une fois le livre refermé : j'en suis arrivée à me demander ce que je serais devenue si j'avais fait ou pas certains choix, d'autant plus que l'auteur te donne, à la fin du livre, ce que serait devenus les personnages s'ils avaient suivi d'autres voies. La quarantaine me travaille, je crois et ce genre de lecture n'arrange rien, d'autant plus que je l'ai lu peu de temps avant d'avoir mon âge (canonique).

Cette histoire est pleine de fraîcheur. On ressent une sorte de tension, notamment à l'approche de la fin du récit, quand l'issue apparaît petit à petit au grand jour, inévitable, insupportable même et d'autant plus difficile à accepter qu'elle se nourrit notamment des mensonges des uns et des autres et que tout aurait pu se passer différemment.

Ce roman est une vraie étude de mœurs : j'ai hâte de lire un second roman de l'auteur que j'ai déjà dans mon viseur, en attendant de le dénicher à la bibliothèque, il s'agira de "Petits secrets et grands mensonges". Ça promet.


Nymphéas noirs de Michel Bussi


La peinture et moi, ça fait deux. C'est dit. Je sais tout de même qui était Claude Monet. Or, avec un titre pareil, tu te doutes bien que tu en vas en manger de la peinture et du Claude Monet dans ce roman : je te le confirme, mais cela même permis d'apprendre quelques expressions et un peu plus de la vie de Claude Monet et de son œuvre au passage, ce qui est toujours bon à prendre.
"Tout n'est qu'illusion, surtout quand un jeu de miroirs multiplie les indices et brouille les pistes. Pourtant les meurtres qui troublent la quiétude de Giverny, le village cher à Claude Monet, sont bien réels. Au cœur de l'intrigue, trois femmes: une fillette de onze ans douée pour la peinture, une institutrice redoutablement séduisante et une vieille femme aux yeux de hibou qui voit et sait tout. Et puis, bien sûr, une passion dévastatrice. Le tout sur fond de rumeur de toiles perdues ou volées, dont les fameux Nymphéas noirs. Perdues ou volées, telles les illusions quand passé et présent se confondent et que jeunesse et mort défient le temps."
Je ne vais pas vous raconter l'histoire, pour ne pas vous gâcher le plaisir. Ce que je peux vous dire, et vous pouvez me faire confiance sans problème, c'est que ce roman ne vous décevra pas, même si la prédominance de l'univers de la peinture peut rebuter un peu au départ, d'ailleurs c'était mon cas.

Pour achever de vous convaincre, j'ajouterais que Nymphéas Noirs est mon roman préféré de Michel Bussi, parmi tous ceux que j'ai lus jusqu'ici. L'histoire est fluide, on accroche très vite et le personnage de la vieille dame est tout bonnement à croquer : une vieille bique au caractère bien trempé, un personnage comme je l'aime, pas dénué d'humour et qui m'a beaucoup fait rire. J'ai même lu quelques passages à Papa est occupé, c'est dire.

Voilà un livre qui m'a tenu en haleine jusqu'à une heure avancée de la soirée le jour où je l'ai fini (et qui m'a valu des yeux de cabillaud le lendemain matin mais tant pis) et que je ne regrette vraiment pas d'avoir ouvert.



Maudit mercredi - Le jour où les jeunes filles rencontrent la mort de Nicci French


Il me semble avoir déjà lu, il y a longtemps, presque dans une autre vie, un roman de Nicci French mais impossible de me souvenir duquel. Encore un coup de ce satané Al Zheimer.

Le quatrième de couv' était appétissant, bien dans mes goûts, pourtant ce roman ne va pas me laisser un souvenir impérissable :
"Ce mercredi-là en rentrant chez elle, la petite Dora Lennox n'a pas retrouvé sa maison, son goûter, sa mère et son chat, mais une terrible scène de crime. Ruth Lennox, épouse et mère aimée, a été sauvagement assassinée. Pour l'inspecteur divisionnaire Karlsson, c'est un cas infernal : qui pourrait en vouloir à cette femme modèle, aide-soignante charitable et voisine exemplaire ?"
Ce livre est écrit à quatre mains et ça se ressent à un moment donné puisque l'on change de personnage principal à peu près à la moitié du bouquin, comme ça, pour se lancer dans une histoire un peu abracabrantesque et suivre une psychothérapeute dans son enquête, pourtant basée uniquement sur des pressentiments et des intuitions.  Léger, je trouve mais bon.

Pour ne rien arranger, je me suis vite aperçue que ce roman était en quelque sorte une suite d'une précédente enquête, que je n'avais bien entendu pas lue, du coup, j'ai eu un peu de mal à me familiariser avec la pléthore de personnages de l'histoire, notamment la psychothérapeute en question qui avait dû pas mal morfler dans le livre d'avant.

Finalement, l'histoire s'avère bien plus basique qu'elle n'en avait l'air au départ... Dommage car le personnage du Divisionnaire m'était sympathique, même si on le laisse à l'abandon, lui et ses turpitudes de père divorcé, au beau milieu du bouquin.

Je ne pense pas pousser plus loin mes investigations des romans de Nicci French pour l'instant, vous l'avez compris.. Et puis, Michel m'attend : difficile de lui résister...  


Et vous, vous lisez quoi en ce moment ?


Commentaires

  1. Ma maman aussi adorait lire.. Elle aimait bien lire les livres de Mary Higgings Clark, stephen King. Ce que moi je n'ai jamais trop apprécié :). Mais c'est bien d'avoir une "passion". Moi c'est la photographie..

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Comme tu le peux le constater sur le blog, la photographie est mon domaine de prédilection aussi ! lol

      Supprimer
  2. Le secret du mari, ça me tente bien !

    RépondreSupprimer
  3. moi je suis toujours sur Maman a tors de Bussi
    je suis une grande fan de Bussi... mais là je galère, c'est très bien mais l'histoire me chamboule et m'angoisse bien trop...
    bisous

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Il fait partie de ma pile : je te dirais ce que j'en ai pensé.

      Supprimer
  4. En ce moment je lis Les Dames du Lac ;-)

    RépondreSupprimer
  5. J'ai dévoré tous les Bussi ! J'adore !! Et j'ai lu aussi le secret du mari et bien aimé !

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Mes billets qui vous plaisent bien :

"A qui sait attendre, le temps ouvre ses portes" - proverbe chinois (et radin)

Rubrique nécrologique de juin